Juno Yamazaki [ft. Kim Dong Jun] | Terminée ♥

Prenez un Ken et rajoutez lui quelques imperfections. Grand, poids proportionné, un peu musclé et une tête d’ange. Cette tête se cache derrière des cheveux coupés courts sur les côtés et mi-longs sur le dessus variant de couleur selon l’humeur de monsieur et renferme des yeux en amande - comme la plupart des nippons - couleur noisette, des sourcils épilés (oui pas courant chez les messieurs mais lui s’entretient quotidiennement), un nez normal mais assez large suivit d’une petite bouche pulpeuse et souriante. Ses traits sont fins et assez efféminés. Il a de larges épaules avec des bras musclés dont il est fier et où se finissent ses mains fines et douces avec une très légère manucure. Son torse est lui aussi musclé avec une taille et des hanches fines. Puis viennent ensuite ses jambes normales et pas très longues. Il a de petits pieds comme la plupart des japonais ce qui lui facilite la tâche pour trouver des chaussures. Il a les oreilles percées ( " encore une autre petite fantaisie " comme il dit) et met parfois des boucles d’oreilles dessus. Il se maquille très légèrement pour unifier son teint. Sa peau est très douce aussi car il l’hydrate sans cesse (jamais sans son petit baume à lèvres) et l’épile régulièrement.

Côté vestimentaire, il n’a pas vraiment de style. Si c'est à la mode, il le porte même si c’est affreusement laid. Osez lui faire une critique sur son look et soit il se vexera ou vous rira au nez nerveusement, soit il vous répondra à son tour de même. Il fait très attention à son apparence et la case esthéticienne, coiffeur etc. est indispensable pour lui. Son accessoire fétiche est sa paire de chaussures, il prend beaucoup de soin à la choisir pour chaque tenue et occasion. Il a une sorte de sac à main où il fourre tous mais sous forme de sac à bandoulière pour ne pas ressembler encore plus à une femme – car il sait qu’il leur ressemble et l’assume totalement - et ne pas subir plus de moqueries qu’il n’en a déjà.

• " Daddy, je veux un poney ! " Vous l’aurez deviné, Juno est un garçon très capricieux. Depuis tout petit d’ailleurs. Quand il n’a pas quelque chose rapidement il s’énerve ou se comporte comme un enfant de 5 ans. Ses parents ne lui ont jamais rien refusé de peur d’une crise générale de sa part c’est pourquoi il réagit très mal à un « non ».

• " Plus tard, j’irai à Ibiza… " Fêtard invétéré, il aime par-dessus tous les soirées – bien arrosées – quelque soit le moment de la journée, le lieu ou les conditions. Du moment qu’il s’amuse avec ses amis vous pouvez le laisser toute la nuit. Parfois il s’invite même quand il n’est pas sur la liste. Il n’est pas tellement du genre à trainer dans les cocktails et réceptions chics. Il est aussi un féru de danse en tous genre et invitera toute personne - restant figée - sur la piste avec lui.

• " Moi je, moi je. " Assez égocentrique voir même beaucoup, Juno ne se soucie – presque - que de lui. Être un enfant unique n’a pas arrangé les choses. Il pense que tous tourne autour de lui et son nombril. Il faut vraiment le connaitre pour qu’il vous consacre un tant soit peu d’attention et de bienveillance. Il aime être le centre des discussions même si on le critique : " du moment qu’on parle de moi ! " Il peut donc se montrer méprisant mais jamais snob.

• " Oh mon dieu mais c’est magnifique ça ! J’AD-ORE… " Complétement exubérant et excessif, il en agacera plus d’un. Il le sait très bien mais d’après lui : " on s’adapte à moi et on m’aime comme je suis, pas l’inverse ! " Là où vous le trouverez insupportable sera lors des séances shopping. Il décide où vous allez, demande votre avis qui au final ne l’intéresse pas, vous sous-entend qu’il faut vous relooker de la tête aux pieds et pleins d'autres petits détails tout aussi énervants les uns que les autres. Ayant un sens pointu de la mode, vous ne pourrez jamais le contredire – d’après lui bien entendu - sur ses critiques soit disant constructives.

• " Mais c’est un bazar organisé voyons ! " A ses nombreux défauts s’ajoute le fait qu’il soit très désordonné. Mais peu l’importe car il trouve toujours quelqu’un pour ranger ou nettoyer à sa place. Le seul endroit qu’il entretienne et dont il est maniaque est son – gigantesque – dressing. Il range tous selon son envie : nombre de fois porté, couleur, nom, ancienneté, marque, etc. Par contre chez les autres, il ne supporte pas le désordre.

• " Franchement ? Tu es horrible avec ça… " Juno a le mérite d’être franc et honnête. Quand on lui pose une question, il répond toujours ce qu’il pense même si cela fait mal. Ce qui peut lui attirer les foudres de certains mais au moins il a la conscience tranquille. Loin d’être hypocrite, il attend la même chose de ses amis et cherche une certaine confiance.

• " Tiens je te le donne. Mais oui prend-le avant que je change d’avis ! " Généreux ? Pas exactement. C’est une générosité assez maladroite car il donne ce dont il ne veut plus et pour recevoir quelque chose en retour. Quand c’est un véritable cadeau, il le dit. Sinon il est assez ingrat.

• " Allez viens, tu peux tous me dire tu sais… " Contrairement aux apparences, il sait garder un secret c’est pourquoi il est souvent considéré comme une sorte de confident. Il est ouvert d’esprit et ne juge pas ses amis.

• " Attendez que je vous raconte ma dernière blague. " Très farceur, joueur et plein d’humour, il saura mettre la bonne humeur parmi ses camarades. Même si parfois la situation n’est pas vraiment appropriée, on apprécie sa compagnie si l'on veut rigoler. Il n’est pas souvent sérieux c’est pour ça que parfois il s’énerve car on ne le croit pas.

• " Non c’est rien j’ai juste besoin d’être un peu seul… " Avec son enfance assez instable et l’absence de ses parents, Juno à tendance à se refermer sur lui-même et rester solitaire par moments. Il n’aime pas étaler ses problèmes aux autres et souvent cette accumulation se traduit par des larmes. Personne jusque-là n’a réussi à percer cette carapace de joie et d’excentricité pour découvrir cette partie de sa personnalité.

Disons que Juno est un personnage haut en couleur et assez atypique. Mais on peut distinguer deux facettes bien distinctes même si la plupart des gens n’en connaissent qu’une seule... Il y a tant d'autres aspects de sa personnalité à découvrir, je vous laisse ce plaisir ~

Tout commence bien avant sa naissance… Il était une fois Mr Yamazaki, un photographe connu qui était de séjour au Nord du Japon. Il rencontra alors Mme Yamazaki (à l’époque de son nom de jeune fille), une fille de famille modeste dont il tomba fou amoureux. Le père ne refusa pas quand quelques mois plus tard, Mr Yamazaki demanda la main de sa fille. Il la combla de tous ce dont elle rêvait et l'emmena aux quatres coins du monde avec lui. Au moment venu, un bébé arriva et on l'appela JUNO.

Né à Tokyo en plein centre de la ville lors du passage du couple pour voir de la famille, il n’y resta pas très longtemps. Dès que Mme Yamazaki fini son - court - séjour à l’hôpital, ils partirent tous les trois à bord d'un bateau qui repartait déjà pour un nouveau pays. Leur vie sortie conte de fée prit une tournure plutôt…rock’n roll.
Biensur, Mr Yamazaki était heureux d’avoir un fils pour lui transmettre sa passion mais il craignait de ne pas lui consacrer assez de temps. C'est pourquoi durant les deux premières années du bébé, il stoppa son activité et se posa à New York avec sa femme. Elle s’occupait de lui comme elle le pouvait mais le confiait la majeure partie de la semaine à des nourrices pour aller dépenser son argent. Le petit grandissa avec peu d’amour maternelle mais s’en contenta et s’y adapta. Il apprit très vite les premières choses de la vie comme parler, marcher, etc. et fut traité comme une véritable merveille de la nature par son père. A ses deux ans, il commença les caprices et à réclamer toute l'attention de ses parents. Comme tous les enfants me diriez vous mais ça ne disparu pas en vieillissant. Les trois Yamazaki sillonnaient à nouveau le globe à cause du travail du père et l'instauration de l'école se fit très tard (6 ans environ) et difficilement. Logiquement, vu les conditions, Juno avait des cours par correspondance ou ses parents. A l'époque, il ne comprenait pas vraiment pourquoi il n’avait pas de vie normale dans une maison en banlieue avec des amis, un square pour jouer, un centre-ville tout plein de divertissements, une enfance comme les autres quoi !

Il apprit et resta sérieux jusqu’à l’âge où l'on comprend mieux les choses, où l'on ouvre les yeux... la pré-adolescence. Il ne travaillait plus ses leçons et sortait souvent avec sa mère dans les magasins… Son père lui ne s’en souciait gère, trop occupé par son travail mais l’avertissa que s’il se négligeait trop, il prendrait les mesures nécessaires. Pendant ce temps, Juno avait voyagé dans toute l’Europe, l'Amérique, une partie de l'Asie et quelques côtes d’Afrique du Nord, connaissait certaines coutumes, cultures et mots de leurs langues. Il aimait s’enrichir de cette façon, c’était son moyen d’évasion et sa part de rêve.

Son comportement n’évolua pas et se dégrada encore au fil des années, il provoquait son père qui ne lui mettait aucune barrière pour voir jusqu’où son fils irait. Juno s’arrêta le jour où il alla en soirée sans permission et qu'il se retrouva au poste de police pour consommation d'alcool sur mineur. Sa mère ne disait rien, il devait s'amuser pendant son adolescence! On le prit alors pour un garçon difficile et à surveiller de très près comme si ça n'était pas déjà le cas. Son père l'inscrivit alors au karaté pour qu'il canalise cette énergie enfermée depuis trop longtemps mais Juno se lassait vite et passa par une multitude de sports avant de trouver le bon, celui qui le passionnerait: la danse. Quand son père l'apprît, il ne dit rien et lui dit qu'il s'en doutait. Le comportement de Juno changit alors complètement, il se radoucie.
Mais quand sa nouvelle lubie arriva aux oreilles de sa mère, elle ne l'entendit pas du tout de cette manière. Elle lui dit qu'elle avait toujours pensé qu'il n'était qu'un "pauvre gay" car aucune fille ne voulait de lui, il aimait la danse et le shopping et avait des allures de fillette. Autant de préjugés contre lesquels son père luttait. Sur ses mots Mr Yamazaki demanda à Juno d'aller dans sa chambre faire ses valises. Une dispute éclata d'après les cris qu'il entendu depuis sa chambre mais peut l'importait, il ne savait pas vraiment si sa mère avait raison mais il avait lu dans un livre que "on se cherchait" à son âge. Comment ça se "chercher", comme à cache-cache? Il n'oserait pas demander. Le lendemain, son père lui annonça qu'ils rentraient chez lui, à Tokyo. Sa mère n'était pas là et ne pas lui dire aurevoir lui fit de la peine. Malgré tous ses reproches, il ne pouvait pas la détester.

Il n’était pas retourné dans son continent natal depuis ses 2 ans,. On peut même dire son pays natal même s'il n'en avait aucun souvenir. Maintenant, il avait 13 ans. Bizarrement, c’était un des plus beaux jours de sa vie. Juno allait habiter dans sa ville natale, se faire des amis, étudier comme tous, découvrir ses racines, et pleins de choses plus excitantes les unes que les autres…

Il s'adapta vite à la ville. Au dépars les parcs pour enfants, puis la piscine, etc. Au fur et à mesure qu'il grandissait, il allait dans des lieux de plus en plus tard, loin et cher. Les soirées en discothèque, le shopping et leur studio; sa vie se résuma à ça pendant toute l'année de ses 17 ans. Il se fit plusieurs amis mais surtout cet ami, celui sur lequel vous pouvez toujours compter, en qui vous avez une confiance aveugle, avec lequel vous partagez une complicité sans limites. Ils faisaient les 400 coups, trainaient tard le soir dehors, faisaient tous ensemble. Chaque séparation était un déchirement quand lui allait en cours tandis que Juno passait le temps en l'attendant. Il essayait au minimum de rentrer chez lui le soir car soit il dérangeait son père dans son travail, soit il le dérangeait en compagnie d'une jeune fille (toujours différente chaque soir).

Le jour de ses 18 ans mais aussi le jour où son père devait partir pour deux mois, son ami le rejoignit à la sortie du lycée mais Juno remarqua tout de suite qu'il n'allait pas bien. Les deux n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre, leur relation était fusionnelle. Quand ils s’isolèrent le soir pour que Juno écoute ses confidences, il se rendit compte qu’il était comme tombé amoureux de lui, il comprenait maintenant ce qu'était être gay. Son ami dans ses bras, ses larmes qui coulaient contre son cou, son corps chaud contre le sien… il ne put résister. Il tenta alors un baiser timide profitant en quelque sorte de la situation. Ses avances furent repoussées et il fut traité violemment de tous les noms et de manipulateur pour arriver à ses fins par le garçon qu’il pensait être son ami. Des rumeurs se rependirent vite à son égard. Son père repoussa de quelques jours son départ voyant qu'il allait mal depuis ce jour. Pourquoi son fils ne faisait-il pas la fête pour sa majorité? Pour ne faisait-il plus de blagues idiotes? Juno jura à son père de ne jamais aller dans une école ni de redevenir ami avec un garçon.

Ce matin dut arriver, Mr Yamazaki partit mais laissa un petit mot à Juno sur son oreiller pendant qu'il dormait encore comme un bébé:



Effectivement, la femme vint à sonner à la porte en fin de matinée. Quand Juno lui ouvrit, le studio était en bazar, lui encore en pyjama et elle avec des valises aux bras. Dans un premier temps, ce fut tout de suite la panique chez le jeune garçon. Elle se présenta, lui expliqua toute l'histoire - que son père avait omis de lui raconter - et s'empressa de lui faire un câlin. Il avait simplement retenu qu'elle était avec son père, beaucoup plus jeune que lui, qu'elle venait squatter pendant son absence et qu'elle était très bien habillée. Inutile de vous dire que pendant les deux mois de vacances qui suivirent, ces deux là s'étaient bien trouvés et qu'ils étaient désormais comme des amis vu l'âge de Yuki. Un matin ils recevirent un appel de Mr Yamazaki. Des nouvelles mais surtout une mauvaise pour Juno: il le menaçait de lui couper les vivres s’il ne reprenait pas ses études. Yuki acquiesça et lui conseilla d’accepter pour son bien. Le dilemme était crucial et il ne s'y attendait pas. C’est vrai qu’il ne pouvait plus se passer d’argent : vêtements, jeux, sports, etc... Il se décida à accepter la proposition sous la pression de son père à une seule condition : aller dans une école mixte et ne pas être le premier de la classe. Il détestait étudier mais son père ne confirma que la première raison, de toute façon il avait déjà tous réglé. Il l'avait inscrit dans l’établissement le plus prestigieux de la ville : l’institut Hishigawa pour être sûr que son fils travaille un minimum pour assurer son avenir même s'il fallait y mettre beaucoup d'argent. Juno fut admit en 2B à cause à ses lacunes et son père lui demanda de faire de son mieux pour l’année suivante. Quelques jours avant la rentrée, Yuki rejoignit son père et Juno partit vivre à l'institut en espérant avoir assez de place pour lui dans ses "quartiers privés" comme il disait. Il ne savait pas ce qui l'attendait...